FEDE/SANTE : L'Office rend compte du point de presse
Lu pour vous dans le quotidien L'Office de ce lundi 21 janvier 2008
La fédération des syndicats de la santé, ne démord pas. Pour preuve, après la grève d'avertissement du 17 janvier, jugée satisfaisante, les camarades de Mballo Dia Thiam entendent à nouveau paralyser le secteur, les 23 et 24 janvier prochain. Ils ont fait cette révélation en ce début de week-end, devant la presse, au siège de l'Unsas. Pour ainsi, disent-ils, marquer leur détermination face à la mauvaise volonté du gouvernement à vouloir appliquer les accords du 26 mai 2006. Pour les blouses blanches, vingt mois auraient suffi à des autorités de bonne volonté, ayant une compétence avérée pour, trouver une solution à la situation financière jugée catastrophiques des hôpitaux, qui croulent sous le poids d'une dette estimée à près de 7 milliards de nos francs, entre autres points de revendication.
Pour l'heure, la fédération nationale des syndicats de la santé opte pour une radicalisation, et demande une implication personnelle du chef de l'Etat pour trouver une issue heureuse à la crise. A l'en croire, les autorités du ministère de la Santé ont atteint leurs limites objectives. A titre d'exemple, pour créer les conditions du relèvement du niveau de recrutement du personnel paramédical ; ou, pour régler la question du statut du personnel des Eps, et organiser les Assises nationales de l'Action Sociale, cela appelle l'implication directe du Président de la République. Pour les camarades de Mballo Dia Thiam, qui soutiennent être victimes de l'instabilité au niveau du ministère de tutelle, Gorgui Mënn Lëpp doit, s'il veut éviter la grève des 23 et 24, les convier au Palais. Les gorgorlus doivent encore prendre leur mal en patience. Plus grave, le plan Sésame et la gratuité des césariennes, risquent vraiment d'en pâtir. Ndékétéyoo, Gorgui ne met pas la main à la poche pour payer les redevances.