Revue de presse Ministère de la Santé
27 Juillet 2005
LE SOLEIL : GREVE A
Le ministère de
M. Sall a souligné au cours du journal télévisé que « les services des hôpitaux ont continué à assurer le service nécessaire au bénéfice des malades venus en consultation ou hospitalisés ». Il s'est félicité des dispositions prises, par les directeurs de la plupart des établissements hospitaliers, pour faire face aux dysfonctionnements que la grève de 48 h du SUTSAS (un des quatre syndicats du secteur de
M. Sall a révélé qu'en ce qui concerne les statuts du personnel, les textes ont achevé le circuit administratif et qu'ils devront être soumis prochainement au Conseil des Ministres.
Sur le registre des revendications à incidence financière, M. Sall a déclaré que cela demande une prise en compte des possibilités et surtout d'un échancier, dans la mesure où plusieurs ministères (Finances, Budget, Fonction Publique et Travail) sont impliqués dans les décisions à prendre.
Il a rappelé que, depuis 2001, le gouvernement a déboursé une enveloppe de plus de 5 milliards de Fcfa, pour la motivation des personnels de santé, qui s'ajoutent, a-t-il signalé, à la « motivation intra-hospitalière » tirée des recettes de la facturation des prestations. Rappelons que le Conseil de
L
« Nous avons pris en compte le contexte de l'épidémie de choléra et nous ferons de telle sorte que les cas soient pris en charge correctement », avait dit M. Thiam.
Le service minimum assuré...
Les travailleurs des hôpitaux de Fann et Grand Yoff, affiliés au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas), ont observé la grève. Mais le système sanitaire n'est pas paralysé. Le mot d'ordre de grève, décrété par le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas), a été relativement bien suivi à l'hôpital de Fann et à l'Hôpital général de Grand Yoff. Dans ces structures sanitaires, les travailleurs affiliés à ce syndicat ont observé la grève.
" Le mot d'ordre a été respecté à plus de 50 % des membres de notre organisation syndicale, mais nous assurons le service minimum ", témoigne Aboubakry Konaté, membre de la section de Sutsas à l'hôpital de Fann, qui compte environ 170 affiliés. Ce dernier préconise une action commune pour la satisfaction de la plate-forme revendicative. " La principale revendication ce sont les indemnités de logement. Je pense qu'il faut se battre pour l'application du statut. Si on obtient une satisfaction sur ce point tout le monde y trouvera son compte " dit-il.
À l'hôpital Général de Grand Yoff, le mot d'ordre a été respecté. Mais le système n'était pas paralysé. Les différents services ont fonctionné comme d'habitude. Par ailleurs, deux médecins de la section du Sutsas sont mobilisés pour assurer les services d'urgence. Et les patients qui se trouvent dans un état grave ou ceux qui nécessitent des soins intensifs sont assistés. " Nous ne pouvons pas observer une grève totale, car cela causera des dégâts.
... Relativement bien suivie au CHN de Fann
La section Sutsas du Centre National Hospitalier Universitaire de Fann semble avoir sonné la grande mobilisation. La grève de 48 heures, déclenchée depuis hier par le bureau exécutif national de ce syndicat, a été relativement suivie au niveau de tous les services. Dans ladite structure hospitalière, il semble qu'en plus du personnel affilié aux autres syndicats présents sur le terrain, seuls les contractuels n'ont pas manqué d'assurer la routine quotidienne dans les services hopsitaliers. Au service des maladies infectieuses, les personnes interrogées confirment que les membres du Sutsas ont véritablement réussi leur coup, comme ils l'avaient annoncé à grands coups durant les jours passés. Sous le couvert de l'anonymat, une femme venue rendre visite à un patient hospitalisé exprime ses craintes de voir le mouvement s'inscrire dans la durée. « Si rien n'est fait pour mettre un terme au mouvement, on va tout droit vers la catastrophe », se lamente-t-elle. Absents des lieux, au moment où nous passons, Ahmetd Boly Niang et son second Alioune Séne au sein du bureau de la section « SUTSAS du CHN de Fann », étaient venu, d'après les informations recueillies sur place, constater de visu si le mot d'ordre était bien suivi ou non.
F.DIAW, IDRISSA SANE , A.JOHN
SUD QUOTIDIEN : BRAS DE FER SUTSAS/GOUVERNEMENT
Les structures de santé paralysées
Les agents de santé affiliés au Sutsas ont opté encore pour le langage de la rue. Ils ont suivi, dans certaines structures de santé à 85 voire 100% le mot d'ordre du syndicat, à en croire une source proche du Bureau exécutif national qui s'est félicité de cette forte mobilisation de ses militants.
Avec cette grève qui intervient presque six mois après le dernier débrayage du mois de janvier, les établissements publics de santé connaissent de nouveau les désagréments coutumiers relatifs à la cessation partielle des activités dans la prise en charge des patients. Motif : non-respect par le gouvernement des accords d'août 2004 qui tournent pour l'essentiel autour du statut des personnels dans les structures hospitalières. Le Sutsas a opté pour la grève en attendant...l'arbitrage du président de
Au
Entre remake et dilatoire
Après de quelques séances 0de négociations infructueuses avec la partie gouvernementale, dont la dernière date tout juste du 07 juillet dernier en présence d'Abdou Fall, le nouveau ministre de tutelle du département de
Moctar DIENG
LE QUOTIDIEN : REVENDICATIONS - Grève des travailleurs de
Le Syndicat unique des travailleurs de
M. Thiam précise que le secrétariat permanent a été transmis en comité de lutte national et les bureaux régionaux en comités de lutte régionaux. Mais des difficultés ont été notées, surtout dans les services municipaux. «C'est le cas de l'hôpital Abass Ndao, pratiquement là nous n'avons pas de représentants. Et c'est un hôpital qui a un statut particulier», note M. Thiam.
Cependant, le secrétaire général du Sutsas affirme que le service minimum était aussi assuré dans toutes les structures sanitaires où le Sutsas a des représentants. Ainsi, dans les régions comme Tambacounda et Louga, souligne M. Thiam, les infirmiers-chefs de poste se sont réunis dans des quartiers généraux pour harmoniser leur position dans cette lutte. «Ils nous ont affirmé que le mouvement est une réussite totale à l'intérieur du pays.» La prochaine étape de la lutte du Sutsas est la journée d'évaluation prévue le 4 août prochain.
La non-application des accords conclus entre le ministère de tutelle et les travailleurs de
Le secrétaire général du Sutsas, M. Thiam, révèle que le domaine de
Le président du Conseil de
Papa Moctar SELANE